L’animal domestique de l’homme balinais
Véritable culte voué aux coqs, je vous conseille d’apporter des boules Quiès si vous voulez faire des grasses-matinées à Bali!
Chaque foyer possède un ou plusieurs coqs tenus enfermés sous des cloches en palmier tressé, mais bichonnés, nourris, massés afin de les conditionner pour le jour du combat.
La Balinaise des Jeux
Officiellement interdits car pouvant mettre en péril les économies d’une famille entière, les combats de coqs sont tolérés dans les enceintes des temples les jours de cérémonies (très fréquentes à Bali).
Ils donnent lieu à un grand rassemblement des hommes du banjar, facilement repérables par un nombre important de motos garées aux alentours!
Les 4 étapes des combats de coqs à Bali
- La sélection des compétiteurs : les propriétaires viennent montrer leurs bêtes et sont sélectionnés par les organisateurs, c’est à ce moment que des lames sont ficellés aux ergots.
- Les enchères : les organisateurs haranguent la foule et incitent à miser de grosses sommes d’argent. Le public scande le nom de son favori.
- Le combat : les deux coqs face-à-face sont tenus par les organisateurs qui les excitent en leur arrachant quelques plumes du cou ou en leur soufflant sur le bec, avant de les lâcher dans la bataille. Après, dans un silence religieux entrecoupé de « Oh » , « Ah », c’est l’affrontement pendant quelques minutes (voire secondes) jusqu’à l’épuisement ou la mort.
- Enfin, le paiement et le partage des gains entre les parieurs. L’animal victorieux peut être conservé et repréparé pour une autre compétition, mais aussi tué et vendu pour être mangé. Le perdant finit, lui, toujours à la casserole avec une bonne assiette de riz.